L’anthroposophie : une métaphore ?
Les conceptions de Steiner semblent très éloignées de ce qui constitue aujourd’hui un standard intellectuel. Nous publions un chapitre du livre « L’anthroposophie, la provocation ? » de Wolfgang Müller.
Les conceptions de Steiner semblent très éloignées de ce qui constitue aujourd’hui un standard intellectuel. Nous publions un chapitre du livre « L’anthroposophie, la provocation ? » de Wolfgang Müller.
La prodigieuse expansion du numérique induit une transformation profonde de l’univers culturel dans son ensemble, et provoque inévitablement une crise profonde dans les milieux pédagogiques.
Qu’est-ce que l’anthroposophie ? D’où vient-elle ? Alors que l’anthroposophie est de plus en plus évoquée dans les médias, il règne un grand flou sur ses origines et sa nature. Gilda Bartel, ethnologue et pédagogue s'est entretenue avec Louis Defèche.
La question peut surprendre, pourtant la réponse que nous donnons à cette question nous vient généralement d’emblée, parce qu’elle est issue d’une expérience.
Pour se protéger de la contamination, certaines personnes considèrent que la restriction des libertés ne sera jamais assez complète. D’autres rejettent les mesures gouvernementales. Comment sortir de cette impasse ?
Les deux derniers siècles montrent l’existence de courants et d’initiatives fertiles qui ont articulé une démarche ésotérique à une volonté de réforme sociale. Cet alliage de l’ésotérisme et du socialisme est né dans le creuset de l’esprit de la Révolution française et de l’esprit des Lumières.
Le point de départ de l’anthroposophie est identique à celui de Descartes lorsque ce dernier, dans sa quête d’une certitude absolue, fonde toute connaissance du monde sur la connaissance de soi.
L’anthroposophie est entièrement dirigée vers l’expérience sensorielle, vers l’expérience individuelle au sein du monde sensible. Il s’agit avant tout d’élargir son champ d’expérience et de venir à la rencontre de l’être dans la nature et chez les autres, à travers les perceptions sensorielles.
Affirmant se fonder sur une démarche scientifique universelle, des militants cherchent à discréditer certaines approches nouvelles et respectueuses du vivant en les qualifiant de « pseudo-sciences ». Mais ce prétendu « universel » n’est-il pas devenu un totalitarisme ?